De retour d'une semaine de croisière. 10 personnes, un beau voilier, une organisation par Grand Toonie et au menu un tour aux Baléares, voila qui s'annoncait prometteur. En matière de croisières eunuques, Grand Toonie nous a déjà fait une belle démonstration l'année dernière. Il y avait néanmoins matière à améliorations. Fini les gars qui, à peine arrivé au mouillage, disparaissaient dans leurs cabines pour téléphoner à 5.- par minute avec leurs pouffes restées à la maison. Non, cette fois, c'était vachement mieux. On a repris les plus beaux spécimens de "la croisière inhibe", saison 1. Toutoune, toujours aussi "t'as vu mon calcon Calvin Klein sous mon froc Armani Jeans?". Et la vareuse Bretagne Voile, c'est du Boss? Grand Toonie toujours aussi "putain j'ai un super plan nana pour toi". Yvek, toujours aussi "a Munich soit je bois soit je bois". Et puis, j'ai rajouté mon binôme, une valeur sûre aussi... Vraiment, l'organisation des croisières par Grand Toonie, c'est du haut niveau.
Vers la fin de la croisière, quelques petits problèmes sont apparus. Je ne veux pas parler des soucis mineurs comme le cassage d'une manivelle de winch ou les instruments de navigation défectueux ou le moteur de l'annexe ne démarrant pas ou les batteries à plat. Non, bien plus grave, on a commencé à manquer d'alcool. "Merdouille, c'est trop naze", s'est exclamé le capitaine. En tant que respons' apéro, je présente ici mes plus plates excuses mais d'un autre côté, je ne pouvais pas savoir qu'on allait autant se faire chier sur son bateau...
Et côté belettes alors? Mer calme, pas une vague à l'horizon. On a même banni les clips de Cascada du bateau. Les quelques sorties aux ports furent décevantes. Il ne restait que la San Miguel pour se consoler et le souvenir des quelques blondes allemandes débarquant à l'aéroport de Palma de Mallorca. Samedi soir, on a joué notre dernière carte en se rendant dans une discothèque de la ville, après avoir péniblement expliqué au chauffeur de taxi que no senor, pas table dance, discoteca. Toi comprendre? On a atterri au Tito et ô merveille, ce club grouillait de belettes, de la grande blonde allemande à la brune espagnole. Mais ca, c'est une autre histoire.
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