On va prendre cher

"Si on veut gagner l'Euro, il faut montrer qu'on veut gagner l'Euro", a dit ce matin un de nos chers footballeurs teutons. Eh non, ce n'est pas Michael. Allez, c'est pas grave, vieux, ca arrive à tout le monde de raconter des conneries à la télé, surtout quand on est footballeur. La prochaine fois, essaye d'utiliser des termes comme "workshop", "milestone" ou "stakeholder", ca fait tout de suite plus sérieux.

 

Cette phrase m'a brutalement rappelé que nous entrons dans la phase chaude d'un été qui s'annonce exceptionnel. L'été de tous les dangers, qui a déjà commencé. Après nous avoir gratifié de leur plus belle garderobe à Cannes, les glands de ce monde se retrouvent de nouveau pour une session de torticolis porte d'Auteuil pour voire des petites pouffes blondes de la Nouvelle Europe en polo à travers lequel on peut distinguer la forme de leurs petits seins fermes courir après une balle jaune en poussant des cris stridents. Cette perversion s'appelle, d'après une rumeur non confirmée, du tennis. Très bourgeois bohème comme concept, très Paris 16ème. (Bonjour Papa, bonjour Maman)

 

Après, les nantis retournent sur leurs yachts à Porto Cervo et place au peuple avec plusieurs cols classé hors-catégorie. Va falloir inhiber sec, entre le doping des cyclistes, le doping des footballeurs et le doping olympique. En juin, les rues de notre bien-aimée ville vont pulluler de gens décérébrés beuglant des choses incompréhensibles (ca s'appelle un supporter), pendant que onze de nos compatriotes vont courir après une balle sur un alpage. J'ai entendu qu'aux JO, une nouvelle épreuve a été introduite histoire d'assurer aux organisateurs la première place au tableau des médailles, le lancer de tibétain. Ca promet.

 

Fuyez, tant que vous en avez le temps!