Samedi, 9:35. J'ai RV avec le bon Babe a la gare. Destination: Regensburg, à 1h30 de train de Munich, sans compter le retard de la Deutsche Bahn. Ce week-end a lieu le festival "pouffes et jazz". Des pouffes la-bas, y en a toute l'année alors le maire a voulu agrémenter sa ville de concerts de jazz en plein air et gratuits. Ces concepts, on adore, en plus ca nous a permis de rendre visite à notre bon pote W.
Le train, bondé. Je connaissais les chauffeurs du dimanche, voici les voyageurs en train du dimanche. Un portable sonne. "Allo? vous êtes où? Moi je suis avec les 5 autres dans le 2ème wagon. Ah vous êtes dans le 1er wagon? (NDLR: donc a 5m...) On arrive." Le souci, derrière y avait que 2 personnes...
Freising, 2 mémés à l'accent bien d'ici montent dans le train. Je ne sais pas pourquoi les retraités doivent toujours voyager aux heures de pointes. C'est pareil dans le métro à Munich. Un jour, ils devraient inhiber ces tendances SM. Forcément, elles n'ont pas trouver de banquette libre. Pour s'en assurer, elles ont quand même fait 4 fois l'aller-retour dans le wagon. Comme s'assoir de part et d'autre du couloir est trop simple, elles se sont mises à plusieurs rangées d'écart. Petit conseil, baisser la sensibilité du sonotone, comme ca on peut discuter tranquillement sans se mettre a 5m d'écart et sans faire chier les autres voyageurs.
Arrivée à Regensburg. Comme prévu, des pouffes, des pouffes et encore des pouffes. Ca aurait plu à notre ami cadre dynamique de chez BMW ca. Bizarrement, la belette se promène toujours en troupeau, au minimum à 2. Au détour d'un coin de rue, le gang des skateurs: 3 petits cons avec des pantalons larges pour cacher leur couche et des bonnets ridicules (surtout par 30°C). Il en faudrait quand même plus pour nous gâcher la journée. Chez W, la table était dressée, TV5 en fond avec la fin du défilé du 14 juillet. On est patriote chez le W. C'est beau de voir des messieurs montés sur un panzer, un drapeau à la main. Un lieutenant faisait tellement la tronche, je le suspecte de s'être pris un famas dans le cul la nuit. La maîtresse de maison a préparé des dips délicieux et lui nous a gâté avec sa fameuse quiche. En dessert, un marbré maison, la classe. Sieste devant TV5, avec un reportage en noir et blanc sur Angkor, simple et efficace pour roupiller.
Après nous avons arpenté la ville en quête de jazz. Nouvelle rencontre avec le gang des skateurs. Cette fois, le bonnet rasta a cédé la place au bonnet de père Noel. Commentaire du bon Babe: "Laisse tomber, c'est des cons". Au bout de la 3ème bière, j'ai noté dans la discussion une intéressante théorie: les couples en situation permanente de séparation. Si j'ai bien compris, il s'agit de rester ensemble alors que tout incite à la séparation. Comme dirait mon chef, c'est intéressant mais il faut concrétiser.
Regensburg a cette jolie particuliarité d'être une petite ville. Du coup, on est sur de rencontrer des collègues quand on s'y promène. Evidemment, ca n'a pas raté. Entre autres, nous avons pêché une stagiaire de chez W:
-salut, tu viens faire un barbecue avec nous ce soir aussi?
-euh, non.
-attends, j'ai pas bien entendu la réponse...
-je viens
-ahhhhhh ben tu vois, c'est pourtant pas compliqué.
Avoir piscine le samedi soir, c'est pas très crédible, mademoiselle.
Les pouffes et la bière commencant à passablement nous lasser, nous avons attaqué le barbecue au bord du beau Danube. A Regensburg, il est marron, pas bleu. Au final, superbe journée: on a bien bu et mangé, on a bien maté et on a bien raconté des conneries. Que demander de plus? On retiendra tout de même 2 annulations par téléphone dans la journée mais bon, c'est tellement commun par ici que ca ne choque plus personne.
Zen la journée, je vous dis.
Sonntag, 15. Juli 2007
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J'inhibe
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