Sonntag, 14. Oktober 2007

La théorie des bons moments

Dimanche midi, debriefing entre eunuques. Apres kir, vin et biere, W nous explique la théorie des bons moments. W est tout de même notre maître à tous pour ce genre de questions. Le mariage a durée déterminée ne vient pas de cette politicienne bavaroise frustrée aux divorces multiples et posant en costumes en latex dans le pire torchon, pardon journal, d'Allemagne, mais bien de notre cher W. Preuve? Ici...

La théorie se base sur un premier axiome simple: la belette a peur. Le 2ème axiome est: c'est comme à la pêche à la truite, on envoit l'hameçon. En général ça ne mord pas. Si, probablement sur un malentendu ça mord, il faut appliquer la théorie des bons moments. Il s'agit de faire comprendre à la belette que certes l'objectif à long terme est d'avoir une relation stable avec tout ce qui va avec (le jardin avec la maison, les dîners ronflants entre couples mariés et le Renault Scénic diesel 1.4L common rail siemensvdo) mais ce qui compte pour le moment, c'est de passer de bons moments, sous n'importe quelle forme. Et là, hop, on oublie. C'est le même principe qu'un missile sol-air à tête chercheuse: "Shoot & forget". Après, 2 possibilités. Soit elle ne rappelle pas. Dans ce cas, tant mieux, l'affaire est réglée et on retourne inhiber tranquillement. Et si elle est motivée, elle rappelera.

La prochaine fois, c'est à dire en 2008, j'appliquerai cette technique, une fois, et come ça ne marchera pas mieux que les autres, je retournerais gentiment inhiber comme tout bon diplômé munichois qui se respecte.

1 Kommentar:

Kookabura hat gesagt…

Ce w-e, dans le train, j'ai lu "L'amour dure trois ans" de Beigbeder. Et je dois dire qu'il a raison. Mon seul reproche: la fin du livre est trop optimiste, dans la vraie vie, ça se passe pas comme ça...